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LE BIOMIMETISME : KESAKO ?
“Apprenez de la nature, vous y trouverez votre futur”.
Léonard de Vinci serait le premier à avoir formulé cette idée il y a plus de 500 ans, idée qui s’est transmise au fil des siècles à travers une démarche qu’on appelle aujourd’hui le biomimétisme : s’inspirer de la nature pour développer le progrès technique. Dans les années 1990, Janine Benyus, une scientifique américaine, reprend ce concept en y ajoutant une dimension écologique.
Le biomimétisme part du principe que le monde vivant d’aujourd’hui a évolué au cours de 3,8 milliards d’années à travers des successions d’essais-erreurs, et qu’il est donc le résultat d’une « recherche » par tâtonnements successifs.
La démarche du biomimétisme consiste à s’inspirer des stratégies d’adaptation du vivant à son environnement pour innover vers des solutions et des développements durables (produits – procédés – organisations) dans le domaine des matériaux, du traitement de l’eau, de la régénération des sols ou encore de l’aménagement du territoire.
QUELQUES EXEMPLES DE BIOMIMÉTISME
Des fermetures autoagrippantes grâce aux fruits de la bardane :
Les « fermetures autoagrippantes », alias « Velcro » ou « Scratch » sont directement inspirées sur leur principe de fonctionnement des fruits de la bardane. Ces derniers sont entourés de petits crochets qui sont déformables et reviennent à leur position initiale lorsqu’on les arrache des supports auxquels ils se sont accrochés. Pour en savoir plus, c'est par ICI !
Crédits photo : Jpbrigand2, CC BY-SA 4.0,via Wikimedia Commons et User15583558 sur Freepik
Des matériaux hydrophobes grâce aux feuilles du lotus :
« La superhydrophobie du lotus était connue depuis des siècles mais n’a pu être expliquée qu’avec l’invention du microscope électronique, c’est seulement une fois qu’on l’a comprise qu’elle a pu être à l’origine d’innovations par biomimétisme. Dans les années 1970, le botaniste allemand Wilhelm Barthlott en a percé le mystère. Celle-ci s’explique par des villosités à la surface de la feuille, elles-mêmes recouvertes de micro-villosités. Cette double villosité crée une rugosité à l’échelle nanométrique. Cette rugosité crée si peu de points de contacts entre les gouttes d’eau et la feuille que la goutte “glisse” sur la surface, emportant avec elle toutes les micro-particules de poussière ou de saleté. C’est cette structure nanométrique qui a inspiré de nombreuses applications par biomimétisme. »
Pour en savoir plus, c'est par ICI !
Pour voir quelques exemples de biomimétisme au sein du parc Terra Botanica, c'est juste LÀ
Source : Biomimétisme : Bioxegy - Expert français de l'innovation bio-inspirée | France
Crédits photo : Jpbrigand2, CC BY-SA 4.0, via Wikimedia Commons, User15583558 sur Freepik
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