Comment nourrir les animaux d’élevage en Pays de la Loire sans avoir recours à l’importation ?
C’est tout l’enjeu qui a été travaillé au sein du programme SOS PROTEIN...
Jusque récemment, les ressources protéiques utilisées pour nourrir les animaux d’élevage en Pays de la Loire étaient pour partie importées. Il s'agissait principalement de soja à un prix fluctuant, et provenant du continent Américain... une situation que les filières souhaitaient changer. Oui, mais comment ?
Pour répondre à cette question, un programme de recherche et d’expérimentations a été mis en place de 2014 à 2020 pour étudier plusieurs pistes :
PISTE 1 : Remplacer le soja par d’autres aliments, en augmentant la production locale d’autres protéagineux, en particulier le pois, le lupin et les féveroles en grains. Le projet a porté notamment sur la mise en place de systèmes de cultures qui associent ces productions avec des cultures céréalières.
Pour en savoir plus sur cette piste en particulier, c’est par ICI !
PISTE 2 : Tester la consommation par les bovins de fourrages composés d’un mélange de luzerne-céréales-protéagineux-graminées–légumineuses et expérimenter différents itinéraires de production de luzerne. Cette piste a également exploré des solutions pour améliorer les pratiques de semis et d’utilisation des prairies pâturées par les animaux, afin qu’elles restent durablement productives tout en limitant les interventions humaines.
Pour en savoir plus sur cette piste en particulier, c’est par ICI et par LA !
PISTE 3 : Optimiser l’assimilation par les animaux des aliments protéiques, afin de maximiser l’utilité énergétique des protéines ingérées. Pour cela, 2 leviers ont été étudiés sur 3 espèces différentes (vache laitière, porc charcutier et poulet de chair). Le premier levier consistait à améliorer la valeur nutritive des aliments en améliorant les procédés de préparations de ces aliments. Le second levier, lui, a concerné la façon de nourrir les animaux : comment apporter les aliments ? Sous quelle forme ? Quand ? etc.
Pour en savoir plus sur cette piste, c’est par ICI, et par LA !
PISTE 4 : Etudier quels sont les différents leviers d’une autonomie protéique à différentes échelles (exploitation, territoire, région) afin d’élaborer un outil d’aide à l’amélioration de son autonomie protéique pour les agriculteurs.
Pour découvrir cet outil, c’est par ICI !
SOS PROTEIN a donc été un programme riche en questionnements, explorations, expérimentations, échanges et production d'outils... Suite à ce programme de nombreux éleveurs ont estimé pouvoir améliorer leur autonomie grâce à 3 leviers :
- Augmenter leur part de fourrages
- Produire leurs propres MRP (Matières Riches en Protéines)
- Améliorer l’efficience protéique des rations
Et après ?
Pour découvrir d'autre pistes lancées suite à ce programme, c'est par ICI !
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